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Ignace Ian  PADEWERESKI

 

 Ignace Ian Paderewski è nato il 18 novembre del 1860 a Kurylowka un villaggio della Podolia, regione dell'ex impero russo oggi Slovacchia ed è stato un grande pianista, un compositore ed un uomo politico e diplomatico polacco.

 All'età di 12 anni si trasferì a Varsavia per frequentare il locale conservatorio nel quale divenne docente non appena diplomato.

 Nel 1880 sposò Antonina Korsakowna che morì poco dopo avergli dato un figlio disabile. Questi infausti eventi spinsero Ignace ancor più verso la musica e determinarono la sua decisione di trasferirsi a Berlino per studiare composizione.

 Nel 1884 si spostò a Vienna dove tre anni più tardi fece il suo debutto musicale che lo consacrò mago della tastiera.

 Nel 1889 sposò la Baronessa de Rosen e nel 1913, preceduto dalla sua fama, si trasferì negli Stati Uniti da dove partecipò attivamente all'indipendenza della Polonia di cui fu Primo Ministro per undici mesi nel corso del 1919.

Nel 1922 abbandonò l'attività politica e si rituffò nella musica ma, dopo l'invasione della Polonia del 1939, tornò alla vita pubblica divenendo il capo del Consiglio Nazionale Polacco in esilio.

Dopo aver vissuto in Svizzera a Morgues, morì improvvisamente durante una delle sue tournée a New York il 29 giugno del 1941 e fu seppellito nel cimitero Nazionale di Arlington in Virginia.

Negli ultimi anni della sua vita si appassionò al bridge dedicandogli tutto il suo tempo libero e maturando una discreta abilità. Era solito dire che un buon finale di partita gli procurava la stessa soddisfazione degli applausi del suo pubblico.

  Ignacy Jan Paderewski, (18 November 1860 – 29 June 1941) was a Polish pianist and composer, and also a politician, and spokesman for Polish nationalism.

He was a favorite of concert audiences across the globe. His musical fame opened access to diplomats and the media.

He was the prime minister and foreign minister of Poland in 1919, and represented Poland at the Paris Peace Conference in 1919.

During one such tour in 1941, Paderewski was taken ill on 27 June.

Nothing was discussed with his personal secretary or entourage. But at the initiative of Sylwin Strakacz, physicians were called in for consultation and diagnosed pneumonia. Despite improving health and signs of recovery Paderewski died in New York at 11:00 pm, aged 80.

He was buried in Arlington National Cemetery, in Arlington Virginia, near Washington DC. In 1992, his body was brought to Warsaw and placed in St. John's Archcathedral. His heart is encased in a bronze sculpture in the National Shrine of Our Lady of Czestochowa near Doylestown, Pennsylvania.

In the last years of his life became interested in bridge dedicating all his spare time and gaining a decent skill. He used to say that a good endgame gave him the same satisfaction of the applause of his audience.

  Ignacy Jan Paderewski, ou Ignace Paderewski, né le 18 novembre (6 novembre) 1860 à Kuryłówka en Podolie (actuelle Ukraine) et mort le 29 juin 1941 à New York, est un pianiste, compositeur, homme politique et diplomate polonais.

Ignacy Paderewski est issu d'une famille de petite noblesse polonaise, la Podolie étant une province anciennement polonaise alors partie de l'Empire russe. Il a toujours été très proche de sa sœur, Antonina, plus âgée de deux ans ; devenue veuve et ayant perdu son fils unique, elle viendra s'installer avec lui et l'accompagnera lors de son dernier séjour « patriotique » aux États-Unis en 1940-1941 ; elle mourra trois mois après lui.

Sa mère meurt alors qu'il est encore nourrisson. Ignacy Paderewski est élevé par son père, qui est administrateur foncier, et reconnaît très tôt les talents musicaux de son fils.

Ignacy entre au conservatoire de Varsovie à l'âge de douze ans ; au départ, il envisage une carrière de professeur de musique et ne fait pas preuve à cette époque d'une virtuosité particulière. Il obtient son diplôme en 1879.
En 1880, à l'âge de vingt ans, il se marie avec Antonina Korsak. Elle meurt en octobre 1881, quelques jours après la naissance de leur fils Alfred, né infirme, qui mourra en 1901.

Ces malheurs familiaux conduisent Paderewski à se jeter sur le travail pour noyer son chagrin. C'est ainsi qu'il fait deux séjours à Berlin, en 1881 et 1883, au cours desquels il étudie l'art de la composition musicale et croise notamment Richard Strauss, puis à Vienne, en 1883, où il est l'élève de Theodor Leschetizki.

Après une année passée à Strasbourg (alors en Allemagne) comme professeur de musique au conservatoire, en 1885-1886, il entame une carrière de pianiste de concert, en se produisant pour la première fois en public à Vienne en 1887, puis à Paris en 1888. Lors d'un concert à la salle Érard auquel assiste notamment Tchaïkovsky, il est rappelé sur scène une heure durant. Il se produit également à Londres en 1890. Sa virtuosité provoque un certain engouement du public, qui lui fait une série de triomphes au cours d'une centaine de récitals aux États-Unis en 1891.

En 1897, il achète en Suisse une splendide demeure, de « Riond-Bosson », située à proximité de Morges, dans laquelle il séjourne entre ses tournées de concertiste. Le 31 mai 1899, il épouse Helena Górska, baronne de Rosen, veuve elle aussi, qui va se consacrer pleinement à son rôle de maîtresse de maison et contribuer activement à la réussite de nombreuses réceptions, où est invitée la fine fleur des milieux artistiques. La propriété est également un lieu de séjour pour divers artistes, parmi lesquels Igor Stravinsky. Parallèlement, la baronne œuvre discrètement dans le domaine social, créant par exemple une école d'aviculture pour jeunes filles polonaises. La seconde épouse de Paderewski cesse ses activités publiques en 1929, sa santé mentale s'étant dégradée, et meurt en 1934.

Après son remariage, Paderewski raréfie ses apparitions publiques, préférant se consacrer à la composition musicale, essentiellement des pièces pour piano. Il compose également un opéra, Manru, qui est joué à Dresde le 29 mai 1901.
En 1913, il achète également un ranch viticole de 2 000 acres (8 km2) appelé San Ignacio, à Paso Robles (Californie), dans lequel il imaginait initialement séjourner pour « se reposer », mais auquel il consacre suffisamment d'efforts et de moyens pour obtenir une récompense lors d'une manifestation viticole californienne au début des années 1920.

Son engagement pour la cause d'une Pologne libre et démocratique commence à se manifester en 1910 ; il fait d'abord deux dons importants pour la construction d'une salle de concert à Varsovie et l'érection d'un monument à Frédéric Chopin pour centenaire de sa naissance, puis une autre contribution financière importante pour l'érection d'une statue du roi Ladislas II Jagellon, pour le cinquième centenaire de la bataille de Tannenberg au cours de laquelle le roi avait remporté une victoire décisive sur les chevaliers teutoniques.

En 1914, dès le début de la guerre, il fonde à Vevey, avec Henryk Sienkiewicz et Henri Kowalski, un « Comité central de secours pour les victimes de guerre en Pologne » ; il en assure la vice-présidence durant la première année, puis devient son représentant aux États-Unis, jusqu'à l'indépendance de la Pologne. En janvier 1917, il rencontre le président Woodrow Wilson et lui remet un mémoire sur la Pologne, dans lequel il plaide pour une Pologne libre et démocratique, mais aussi viable par la libre disposition d'un large accès à la mer Baltique. Le président américain, dans son discours du 8 janvier 1918, prononcé devant le Congrès, inclut l'indépendance de la Pologne parmi ses Quatorze Points : « Un État polonais indépendant devra être constitué, qui inclura les territoires habités de populations indiscutablement polonaises, [État] auquel devra être assuré un accès libre et sûr à la mer, et dont l'indépendance politique et économique et l'intégrité territoriale devraient être garanties par engagement international1. »
À partir de 1917, Paderewski assure les fonctions de représentant aux États-Unis du Comité national polonais (gouvernement provisoire en exil siégeant à Paris) et participe à l'organisation et de coordination de bataillons de volontaires polonais envoyés au combat sur le front français.
À la fin de la Première Guerre mondiale, Paderewski se rend en Pologne alors que le sort de la ville de Poznań et de toute la région de Grande-Pologne reste encore incertain ; le 27 décembre 1918, il harangue la foule avec une telle conviction que cela provoque soulèvement populaire contre l'Allemagne, dont l'armée occupe toujours la région.

Il reprend son activité de pianiste au cours de l'année 1922 et effectue un certain nombre de tournées internationales jusqu'au milieu des années 1930. Il participe également au film Moonlight Sonata, sorti en 1937, où il interprète son propre rôle.
Les menaces de guerre se précisant en Europe, il fonde en 1936 un mouvement politique appelé le « Front Morges », dans l'espoir d'essayer de sauver la démocratie en Pologne, mise à mal par la dictature du maréchal Piłsudski (1926-1935).
En septembre 1939, l'attaque allemande contre la Pologne marque le début de la guerre ; vaincue, la Pologne est partagée entre Allemagne et l'Union soviétique. En décembre, Paderewski prend la tête d'un Conseil national polonais en exil, fonction qu'il occupe jusqu'à sa mort.

Le 23 septembre 1940, il quitte la Suisse pour aller s'établir aux États-Unis et y reprendre, malgré son âge avancé et une santé fragile, ses activités de diplomate et d'orateur ; il s'efforce de galvaniser la résistance extérieure par une série de conférences à travers les États-Unis ; épuisé, il contracte une pneumonie, dont il meurt le 29 juin 1941 à New York, une semaine après son dernier discours prononcé à Oak Ridge (New Jersey).

Il a reposé pendant cinquante-un ans au cimetière d'Arlington, avant que sa dépouille ne soit solennellement transférée, le 5 juillet 1992, en la cathédrale Saint-Jean de Varsovie, où ses restes furent inhumés au cours de funérailles nationales, en présence des présidents américain, George Bush, et polonais, Lech Wałęsa.

Dans les dernières années de sa vie se sont intéressés à pont consacrant tout son temps libre et d'acquérir une compétence décent. Il disait qu'une bonne fin de partie lui a donné la même satisfaction de les applaudissements de son auditoire.

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